"et je chanterai pour la forêt
Poïsia
à l'intérieur de toi."
Le désir. Que les choses ne s'arrêtent pas sur des vestiges... ou des ruines. Parce que les ruines ont déjà tout dit. Face à elles nous traversons des déserts, nous sommes dans l'errance. L'identité se trouve sûrement dans cet état d'errance, d'écoute et de silence devant le vacarme de la bombe atomique. Nous sommes le désir d'écouter le murmure des ombres qui se répandent du mur de Berlin à la place Tahrir, jusqu'à l'orée de nos jardins.
Je suis dans une forêt et je tombe sur un très vieil objet, d'abord je ne comprends pas ce que c'est, parce que la saleté est partout qui l'envahit. Et puis je découvre que c'est une flèche, une très ancienne flèche en métal forgé, qui date peut être de l'antiquité. Évidemment je ne sais pas quoi en faire alors je la ramène chez moi. Je la regarde tous les jours pendant des années, j'y pense quand je vais au travail, quand je mange ou quand je fais l'amour, tout le temps, comme une passion... à la fin du rêve j'achète un arc et je tire la flèche quelque part, n'importe où.
On écrit, on réécrit, on fait du théâtre, sous plusieurs formes, on fait de la musique, sous plusieurs formes, dans des lieux, différents lieux.
Ferdinand Barbet est l'auteur et metteur en scène de « l'ensemble à des temps meilleurs ».
Formé à l'école régionale d'acteur de Cannes, il engage en parallèle un parcours de création qui l'amènera à travailler sur des écritures classiques comme « Lorenzaccio » de Musset, mais aussi contemporaines avec notamment « bruits d'eaux » de Marco Martinelli. Il écrit et crée « poïsia » au théâtre de l'Arentelle en 2011, et « Bernard » au studio de l'ERAC à la friche belle de mai en 2012, ainsi qu'au CDN de montreuil en 2014.
"et je chanterai pour la forêt
Poïsia
à l'intérieur de toi."
06 85 17 92 19 / destempsmeilleurs@gmail.com